L'Infection Vaginale
Résultat de recherche d'images pour "infection vaginale" Des douleurs et des démangeaisons au vagin, et souvent à la vulve. Un changement important dans l'odeur, l'abondance, la texture et la couleur des pertes vaginales peut être le signe d'une vaginite infectieuse. En cas d'infection à levures, les pertes sont souvent blanchâtres, avec un aspect de lait caillé.
- Vaginite - infection vaginale
- Symptômes de la vaginite - infection vaginale
- Personnes à risque et facteurs de risque
- Prévention de la vaginite - infection vaginale
- Traitements médicaux de la vaginite - infection vaginale
- L’opinion de notre médecin
- Approches complémentaires
- Sites d’intérêt
- Références
Les symptômes de la vaginite - infection vaginale
- Des douleurs et des démangeaisons au vagin, et souvent à la vulve.
- Un changement important dans l’odeur, l'abondance, la texture et la couleur des pertes vaginales peut être le signe d’une vaginite infectieuse. En cas d’infection à levures, les pertes sont souvent blanchâtres, avec un aspect de lait caillé. Lorsqu’il s’agit d’une infection bactérienne, elles sont plutôt grises ou jaunâtres et malodorantes.
- Une sensation d'irritation ou de brûlure durant la miction et durant les rapports sexuels.
- Un gonflement et une rougeur de la vulve.
- Un léger saignement vaginal, dans de rares cas.
Plusieurs femmes porteuses d'agent d'une vaginite infectieuse n'ont aucun symptôme.
Le parasite Trichomonas vaginalis peut par exemple rester plusieurs années dans le vagin sans provoquer de symptôme.
Les personnes à risque et facteurs de risque de la vaginite - infection vaginale
Personnes à risque
- Les femmes atteintes de diabète dont la maladie n’est pas bien maîtrisée (donc vivant des crises d'hyperglycémie) sont plus sujettes aux vaginites à levures, les levures étant friandes de glucose.
- Les femmes enceintes. Les vaginites à levures sont de 10 à 20 fois plus fréquentes durant la grossesse. La vaginose bactérienne est également plus fréquentes, touchant de 15 % à 20 % des femmes enceintes27. La principale raison serait l’augmentation du taux d’oestrogène, du pH, du taux de glycogène vaginal et du taux de sucre sanguin chez la femme enceinte.
Facteurs de risque
Vaginite à levures et vaginose bactérienne
- La fatigue causée par un manque de sommeil, le suivi d'un régime amaigrissant, le stress, un médicament, une maladie ou tout autre état qui affaiblit le système immunitaire.
- La prise d’antibiotiques, car ils détruisent la flore bactérienne naturelle du vagin. Les corticoïdes peuvent également stimuler la croissance du Candida.
- La prise de la pilule contraceptive, chez certaines femmes.
- Le port de sous-vêtements en tissus synthétiques et de vêtements serrés, qui retiennent la chaleur corporelle et créent un milieu humide propice à la prolifération de la levure Candida.
- La consommation d’aliments riches en sucre.
- Un traitement aux oestrogènes.
- L'utilisation régulière de douches vaginales à des fins « hygiéniques » (3 fois ou plus par mois) ou l’usage de produits intimes antiseptiques.
- Le port d’un stérilet en cuivre.
- Un nouveau partenaire sexuel ou de nombreux partenaires (il s'agit d'une hypothèse concernant la vaginose bactérienne29).
- Des relations sexuelles non protégées avec un partenaire infecté ou avec des partenaires multiples.
La prévention de la vaginite - infection vaginale
Mesures préventives de base |
Quelques moyens de prévenir les vaginites
|
Mesures pour prévenir les récidives |
Adopter de bonnes habitudes alimentaires. Le milieu vaginal est le reflet de l'état général de l’organisme. Un régime alimentaire équilibré faible en gras et en aliments transformés est de mise pour prévenir les infections vaginales. Pour favoriser l’équilibre de la flore vaginale et stimuler la fonction immunitaire, il est également recommandé de consommer des aliments riches : -en vitamine A et en bêta-carotène comme les abats, le foie, les patates douces, les carottes et les épinards; Particulièrement pour les vaginites à levures, il est recommandé d’éviter de consommer trop de sucre, incluant les jus de fruits sucrés. Consommer des probiotiques. La consommation de probiotiques, sous forme de yogourts, pourrait être bénéfique (voir section Approches complémentaires). Par ailleurs, puisque la consommation régulière de kéfir, de tempeh et de choucroute contribue à conserver la santé de la flore intestinale, elle pourrait avoir le même effet sur la flore vaginale. |
Les traitements médicaux de la
vaginite - infection vaginale
Il est primordial de consulter un médecin si l’on pense être atteinte d’une vaginite afin d’obtenir un diagnostic fiable. Il est parfois nécessaire d’effectuer des prélèvements vaginaux pour découvrir la cause de l’infection et s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une simple sécheresse vaginale. Il est également impératif de consulter son médecin en cas de symptômes de vaginite accompagnés de fièvre ou de symptômes inhabituels (vomissements, douleurs abdominales...), en cas de grossesse, de risque d’infection transmise sexuellement ou d’infections vaginales multiples au cours des derniers mois. |
Les traitements classiques soignent 90 % des vaginites en moins de 2 semaines - et parfois en quelques jours - si les facteurs de risque sont faibles.
Vaginite à levures. En cas de symptômes, elle est traitée au moyen d’ovules vaginaux ou de crèmes antifongiques à appliquer dans le vagin au coucher, même pendant les menstruations. Les femmes qui ont déjà eu le diagnostic d'une telle vaginite et qui en connaissent bien les symptômes peuvent acheter ces médicaments avec ou sans ordonnance, en demandant l’avis du pharmacien. Par exemple, le miconazole (Monistat®), le clotrimazole (Canesten®) et le tioconazole (Gynécure®), Clotrimazole® (mycohydralin), le Sertaconasole (Monazol®)…
Des traitements par voie orale sont également disponibles sur ordonnance, comme la nystatine (Mycostatin®) et le fluconazole (Diflucan®). Parfois, les infections à levures sont récurrentes : il est alors important de rechercher la cause sous-jacente et d'éviter les facteurs de risque. À noter que les vaginites à levures ne sont pas des infections transmises sexuellement. Le partenaire sexuel peut cependant être traité, seulement s'il a des symptômes (chez l'homme, une inflammation du gland). Lorsque l’infection est causée par une espèce de Candida plus rare que Candida albicans (en cause dans 90 % des cas), un traitement à l'acide borique par voie intra-vaginale est parfois proposé28.
Vaginose bactérienne. Des comprimés, des gels ou des crèmes contenant des antibiotiques sont prescrits pour traiter la vaginose bactérienne. Le médicament le plus utilisé est le métronidazole, administré par voie orale ou vaginale. La clindamycine peut aussi être utilisée. S'abstenir de consommer de l'alcool pendant le traitement au métronidazole et pendant les 48 heures qui suivent (l'alcool peut causer des crampes, des nausées et des vomissements). Si les symptômes persistent après le traitement, il est nécessaire de consulter de nouveau un médecin. Aucun traitement n'est recommandé pour le partenaire sexuel masculin. Le traitement est impératif en cas de grossesse même en l’absence de symptômes.
Trichomonase. La trichomonase doit être traitée par une seule dose du médicament métronidazole, obtenu avec une ordonnance du médecin. Pour ce type de vaginite, il est important que tous les partenaires sexuels soient traités simultanément afin d'éviter les récurrences, peu importe les symptômes. S'abstenir de consommer de l'alcool pendant le traitement au métronidazole et pendant les 48 heures qui suivent (l'alcool peut causer des crampes, des nausées et des vomissements). Le métronidazole ne doit pas être donné durant le premier trimestre de grossesse. Le médecin proposera alors le clotrimazole en crème ou en ovule (par voie intravaginale). Par ailleurs, certains experts recommandent aux femmes qui allaitent d'interrompre l'allaitement durant 24 heures après avoir pris leur dose de métronidazole.
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