La Gonorrhée - EPHRATE-POP
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08 Dec

La Gonorrhée

Publié par Ephrate Ephraim  - Catégories :  #Astuce Santé

La gonorrhée, communément appelée « chaude-pisse », urétrite ou blennorragie, est une infection transmissible sexuellement (ITS), attribuable à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle est en recrudescence en France depuis 1998, comme la plupart des IST.
La gonorrhée, communément appelée « chaude-pisse », urétrite ou blennorragie, est une infection transmissible sexuellement (ITS), attribuable à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle est en recrudescence en France depuis 1998, comme la plupart des IST.
La gonorrhée, communément appelée « chaude-pisse », urétrite ou blennorragie, est une infection transmissible sexuellement (ITS), attribuable à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle est en recrudescence en France depuis 1998, comme la plupart des IST.
La gonorrhée, communément appelée « chaude-pisse », urétrite ou blennorragie, est une infection transmissible sexuellement (ITS), attribuable à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle est en recrudescence en France depuis 1998, comme la plupart des IST.
La gonorrhée, communément appelée « chaude-pisse », urétrite ou blennorragie, est une infection transmissible sexuellement (ITS), attribuable à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle est en recrudescence en France depuis 1998, comme la plupart des IST.
La gonorrhée, communément appelée « chaude-pisse », urétrite ou blennorragie, est une infection transmissible sexuellement (ITS), attribuable à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle est en recrudescence en France depuis 1998, comme la plupart des IST.
La gonorrhée, communément appelée « chaude-pisse », urétrite ou blennorragie, est une infection transmissible sexuellement (ITS), attribuable à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle est en recrudescence en France depuis 1998, comme la plupart des IST.
La gonorrhée, communément appelée « chaude-pisse », urétrite ou blennorragie, est une infection transmissible sexuellement (ITS), attribuable à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle est en recrudescence en France depuis 1998, comme la plupart des IST.

La gonorrhée, communément appelée « chaude-pisse », urétrite ou blennorragie, est une infection transmissible sexuellement (ITS), attribuable à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle est en recrudescence en France depuis 1998, comme la plupart des IST.

Description

La gonorrhée occupe le deuxième rang parmi les infections transmissibles sexuellement en Amérique du Nord. Elle est provoquée par la bactérie Neisseria gonorrhœae. Elle peut entraîner une infection des muqueuses du vagin, du col de l'utérus, du pénis, du rectum, de la gorge et des yeux. Dans de rares cas, elle peut atteindre d'autres parties du corps.

Près de 13 000 cas de gonorrhée sont signalés annuellement au Canada. Il s’agit d’un chiffre en constante augmentation.

Les personnes qui n'utilisent pas de condoms acquièrent cette infection plus fréquemment tout comme celles qui ont de multiples partenaires sexuels.

Causes

La gonorrhée est presque toujours transmise sexuellement et est plus facilement transmissible lors de rapports non protégés. Les relations sexuelles génitales avec une personne infectée entraînent l'apparition de la gonorrhée au niveau des organes génitaux. De la même manière, les relations sexuelles anales avec une personne infectée transmettent la gonorrhée au rectum tandis que les relations sexuelles orales provoquent la gonorrhée de la gorge. La cause la plus fréquente des infections oculaires est la transmission de la maladie au nouveau-né lors de l'accouchement, mais les adultes peuvent également en souffrir s'ils touchent une région infectée puis se frottent les yeux.

Les symptômes de la gonorrhée 

Les signes de gonorrhée ou blennorragie s manifestent habituellement de 2 à 5 jours après le moment de l'infection chez l’homme mais ils peuvent prendre sans doute aux alentours d’une dizaine de jours chez la femme, sans doute parfois davantage. L’infection peut apparaître au rectum, au pénis, sur le col de l’utérus ou dans la gorge. Chez les femmes, l’infection passe inaperçue dans plus de la moitié des cas, n’entraînant aucun signe particulier.

L’évolution la plus fréquente d’une urétrite gonococcique, non traitée chez l’homme, est la disparition des symptômes : les symptômes peuvent disparaître chez plus de 95 % des hommes dans un délai de 6 mois. L’infection persiste pourtant, aussi longtemps qu’elle n’est pas traitée. En l’absence de traitement ou en cas d’échec, le risque de transmission subsiste, et fait le lit de complications ainsi que de séquelles.

Chez l’homme

  • Ecoulement purulent et jaune verdâtre par l’urètre,
  • Difficultés à uriner,
  • Sensation de brûlure intense en urinant,
  • Picotement au niveau de l’urètre,
  • Douleur ou gonflement au niveau des testicules,
  • Douleurs ou écoulements du rectum.
  • Un homme présentant ces signes, doit en parler à sa partenaire, car elle peut ne présenter aucun signe, même si elle est porteuse de la bactérie.

Et dans 1 % des cas, les hommes présentent peu ou aucun de ces signes.

Chez la femme

La plupart des femmes ne présentent aucun signe de gonorrhée, et cela représente entre 70 et 90 % des cas ! Lorsqu’ils existent, ces symptômes se confondent souvent avec ceux d'une infection urinaire ou vaginale :

 
  • Écoulement vaginal purulent, jaunâtre ou parfois sanguinolent;
  • Irritation vulvaire;
  • Saignement vaginal anormal;
  • Douleurs ou pesanteurs pelviennes;
  • Douleurs lors des relations sexuelles;
  • Sensations de brûlure en urinant et difficulté à uriner.

En cas de rapports sexuels non protégés, il faut faire un dépistage, associé au dépistage de chlamidiae.

Les symptômes de la gonorrhée anorectale

Elle est particulièrement fréquente chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et peut se présenter avec les signes suivants :

  • Démangeaisons au niveau de l’anus,
  • Inflammation de l’anus,
  • Ecoulement purulent au niveau de l’anus,
  • Diarrhée,
  • Saignement par l’anus,
  • Gêne à déféquer…

La gonorrhée de la bouche et la gorge n’est souvent associée à aucun signe notable. Parfois il peut exister une pharyngite ou une angine qui régresse d’elle-même. Cette gonorrhée oropharhyngée est présente chez 10 à 40 % des HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes), 5 à 20 % des femmes ayant déjà une gonorrhée vaginale ou anorectale, et 3 à 10 % des personnes hétérosexuelles.

L’atteinte des yeux est rare chez l’adulte. Elle se produit par auto-infection ; la personne atteinte souffrant d’une gonorrhée de la zone sexuelle et portant les germes à ses yeux avec ses mains. Les signes en sont :

  • Gonflement des paupières,
  • Sécrétions épaisses et abondantes,
  • Sensation de grain de sable dans l’œil,
  • Ulcérations ou perforation de la cornée.

Diagnostic

Votre médecin vous posera des questions sur vos symptômes et il effectuera peut-être un examen physique. Il enverra au laboratoire un échantillon d’urine ou un échantillon des écoulements en provenance de la zone infectée. Les échantillons seront soumis à une analyse qui permettra de déterminer la présence de la bactérie responsable de la gonorrhée. Votre médecin pourrait aussi vous recommander d'autres analyses de dépistage d'infections transmissibles sexuellement étant donné qu'il n'est pas rare qu'une personne atteinte d'une affection transmissible sexuellement en ait contracté d'autres du même genre.

Tous les partenaires sexuels des 60 derniers jours devraient passer des examens ainsi que se faire traiter contre la gonorrhée, quelques soient les signes et les symptômes présents. Si vous n’avez pas eu de partenaire sexuel au cours des 60 derniers jours, votre partenaire le plus récent devrait passer un examen et se faire traiter. Si vous ne vous sentez pas assez à l’aise pour contacter vos anciens partenaires sexuels, votre fournisseur de soins pour la santé le fera.   

Traitement et Prévention

La gonorrhée se traite à l'aide d'antibiotiques et il existe une variété de traitements offerts. Dans les cas les plus simples à traiter, une seule dose d'un médicament tel que la ceftriaxone* est injectée dans le muscle ou une pilule de cefixime ainsi qu’une dose d’azithromycine par voie orale est à ingérer. Les personnes souffrant de gonorrhée ont souvent aussi une chlamydia et ces médicaments traitent également la chlamydia. Renseignez-vous auprès de votre médecin pour savoir combien de temps après le traitement vous devriez attendre avant de recommencer à avoir des rapports sexuels.  

Les fluoroquinolones, les pénicillines et les tétracyclines constituaient autrefois des traitements efficaces, mais aujourd'hui, plusieurs souches de gonorrhée ont développé une résistance à ces antibiotiques et certaines personnes devront faire un examen de suivi après le traitement. Toutes les personnes ayant subi un traitement de la gonorrhée devront faire un examen de suivi au bout de 6 mois.

Parfois, les symptômes persistent pendant un certain temps après le traitement. Les hommes peuvent souffrir d'une urétrite postgonococcique (inflammation de l'urètre qui est le canal qui passe au centre du pénis). Cette affection est généralement causée par une chlamydia qui n'a pas réagi au traitement précédent. Un traitement avec des antibiotiques différents permet généralement de résoudre ce problème.

 

Inflammation des glandes de Bartholin

Chez la femme, les complications les plus fréquemment observées sont une inflammation des glandes para-urétrales et des glandes de Bartholin, une infection de l’utérus (endométrite) et une infection des trompes (salpingite), évoluant souvent sans provoquer de signes particuliers. Par la suite, lorsque l’infection évolue, peuvent survenir des douleurs pelviennes, une infertilité ou des risques de grossesse extra-utérine. C’est dû au fait que les trompes peuvent se trouver bouchées par l’infection à gonocoque.

Certaines études montrent qu’entre 10 et 40 % des infections gonococciques du col de l’utérus (cervicites gonococciques)  non traitées évoluent vers une atteinte inflammatoire pelvienne. Cependant, aucune étude longitudinale permettant d’évaluer le pourcentage de gonococcies donnant lieu aux principales complications, et notamment, le risque de stérilité, ne permet de le chiffrer en France.

 

Infection des trompes

Par comparaison avec l'infection à Chlamidiae trachomatis, les complications liées aux gonococcies
sont moins fréquentes. Toutes deux peuvent, cependant, entraîner une infection des trompes (salpingite) avec un risque de stérilité et de grossesse extra-utérine. Les formes généralisées de gonococcie sont rares. Elles peuvent se présenter sous la forme d’une septicémie subaigue (circulation de bactéries de type gonocoques dans le sang), et peuvent s’accompagner d’atteintes de la peau. Les gonococcies disséminées peuvent aussi se manifester sous la forme d’atteintes ostéo-articulaires : polyarthrite subfébrile, arthrite purulente, ténosynovites ;

Les facteurs de risque

  • Les hommes ayant des rapports avec d’autres hommes (HSH) sont une population à haut risque ;
  • Les personnes ayant plus d’un partenaire sexuel ;
  • Les personnes ayant un partenaire qui a d’autres partenaires sexuels ;
  • Les personnes utilisant de manière inconstante les préservatifs ;
  • Les personnes de moins de 25 ans, hommes, femmes ou adolescents sexuellement actifs ;
  • Les personnes ayant déjà contracté une Infection sexuellement transmissible (IST) dans le passé ;
  • Les personnes séropositives pour le HIV (virus du SIDA) ;
  • Les travailleurs du sexe ;
  • Les utilisateurs de drogues ;
  • Les personnes incarcérées ;
  • Les personnes allant aux toilettes sans se laver les mains systématiquement (gonorrhée oculaire).
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